Boum, schlak, bang, Kashink s’invite à Loading !

Loading met à l’honneur, Kashink, graffeuse, street artiste et musicienne française aux origines slaves et hispaniques. Elle est l’invitée d’une table ronde exceptionnelle le 6 mars ; ses œuvres et sa voix rythment l’expo : vous ne pouvez pas la manquer !

DES FRESQUES ARC-EN-CIEL

Un style coloré et décalé, c’est la signature de Kashink dont le blaze traduit le goût de l’artiste pour les comics et leur univers pop. Son pseudonyme est d'ailleurs une onomatopée inspirée des "BOUM, SCHLAK, BANG" en gros caractères et couleurs vives qu'on rencontre dans ces histoires de super-héros. 

Autodidacte, Kashink est tombée dans le street art à 18 ans ; elle est aujourd’hui une artiste mondialement connue. Engagées, ses œuvres aux couleurs hispaniques, transforment les murs en fresques monumentales et expressives.

L’expo consacre un mur entier à Fluid, une installation qui associe vidéo et œuvre pour penser le corps de l’artiste comme un outil de création. La vidéo prend l’allure d’un work in progress : elle documente les différentes étapes de la réalisation d’une fresque, révélant les couches initiales, devenues invisibles dans l’œuvre finie.

DES FIGURES MASQUÉES 

Les figures polymorphes qui habitent les créations quasi mythologiques de Kashink renvoient à la tradition du masque, partagée par toutes les cultures. Rouges, verts, jaunes, ces masques aux influences naïves et ethniques relèvent de l'universel. Les deux paires d'yeux qui habillent les visages dessinés à la bombe nous observent et nous renvoient à notre propre étrangeté. 

Colorés et moustachus, les visages improvisés par Kashink questionnent le féminisme et les questions de genre. Le féminin et le masculin fusionnent dans ces masques qui se jouent du conformisme social dans l'espace public. 

UNE MOUSTACHE ET UNE VOIX

Sa moustache ? C’est son identité ! Une coquetterie, comme on portait la mouche au 17^ème siècle, et la revendication de son côté "garçon manqué". Car il y a des airs de Frida Kahlo chez Kashink : un même féminisme, une même audace et un même sens de la transgression esthétique.

Je pratique une forme d’art public, performatif et activiste. (Kashink)

Prenez le temps d’écouter dans les dernières salles l’entretien exclusif de l’artiste avec Christian Omodeo, le commissaire de Loading. Ils parlent de tout : de la naissance du street art jusqu’à sa mutation et son influence à l’heure des réseaux sociaux, en passant par son engagement environnemental.

Mi-girly, mi-vandale, Kashink surfe sur la vague d’un street art qui a des choses à dire et ose le dire... en couleurs !

Pour moi, cette exposition, c’est un peu une révolution ! Prendre la rue et la mettre à l’intérieur d’une boîte blanche, c’est presque impossible. (Kashink)

Pari réussi pour Loading qui met le street art en boîte ! Venez à la rencontre d'artistes en action jusqu'au 21 juillet ! 

Exposition coproduite par Grand Palais Immersif et Atlas